DE PARIA À CONDITION SINE QUA NON

Les banques consomment énormément de données, même en veille. Pour faire face à des clients de plus en plus gourmands en numérique, et satisfaire leur envie d'innovation en matière de services, d'accès transparent et de contrôle 24 h/24 et 7 j/7, elles doivent être en mesure d'augmenter rapidement la capacité de données et la connectivité. Cela implique de localiser davantage de services et de processus back-end dans le cloud.

Pourquoi les banques repensent le cloud public

Les banques consomment énormément de données, même en veille. Pour faire face à des clients de plus en plus gourmands en numérique, et satisfaire leur envie d’innovation en matière de services, d’accès transparent et de contrôle 24 h/24 et 7 j/7, elles doivent être en mesure d’augmenter rapidement la capacité de données et la connectivité. Cela implique de localiser davantage de services et de processus back-end dans le cloud.

Cependant, les systèmes internes existants sont déjà au bord de la saturation (pour diverses raisons : PSD2, Open Banking, API et les paiements instantanés), confrontant les banques à un nouveau dilemme : « Et si notre cloud privé n’était tout simplement pas suffisant ? » Immédiatement suivi de la question à un million de dollars « Combien faudra-t-il investir pour augmenter sa capacité, le rendre plus rapide et le sécuriser davantage ? »

Supprimer le plafond du cloud

Pour la plupart des pragmatiques, la solution est simple. Pourquoi construire (ou ajouter) de nouveaux serveurs cloud, quand il suffit d’utiliser un serveur déjà conçu pour l’échelle et la vitesse globales ?

Avec la multitude d’entreprises bancaires et de processus d’exploitation existants, de fonctions CRM et de contenu déjà hébergés dans des clouds publics tiers, la migration des services bancaires de base pourrait bien être la prochaine étape logique.

Pourtant, les banques se sont traditionnellement tenues à l’écart du cloud public comme solution d’infrastructure de base.  Ceci principalement en raison de problèmes marquants, ayant fait les gros titres des journaux, liés à la conformité, la sécurité, la résilience et le contrôle. Mais tout cela est en train de changer.

Dédiaboliser le cloud public

Les fournisseurs cloud prêts à l’emploi tels qu’AWS, Microsoft Azure et Google Cloud ont réalisé des investissements conséquents pour créer une infrastructure et des logiciels cloud prêts pour les services financiers et conformes aux réglementations bancaires.

Leurs installations spécialement conçues pour les niveaux de données 4 et 5 assurent de nouveaux niveaux de résilience et une sécurité renforcée. En outre, ils mettent en place de nouveaux centres régionaux avec des emplacements de centres de données spécifiques afin de respecter des lois sur la protection des données telles que le RGPD. Dans de nombreux cas, leurs clouds multi-tenant peuvent en fait être plus sécurisés que le cloud privé d’une banque, car ils rendent difficile le ciblage d’une entreprise ou d’un ensemble de données en particulier.

Certes, les banques n’accepteront pas à la légère de faire confiance à une tierce partie pour maintenir des processus vitaux. Mais ne pas explorer les options de cloud public pourrait leur coûter cher et elles pourraient bien être dépassées par des concurrentes numériques telles que N26, Starling Bank et Monzo, qui utilisent toutes le cloud public pour fournir leurs services à grande échelle.

Quatre raisons d’externaliser le cloud

  1. Accéder à l’innovation dans le cloud
    Basé sur une technologie de pointe, avec des cycles d’investissement plus courts, le cloud public peut offrir des améliorations considérables en termes de performances et d’efficacité de l’entreprise, et la possibilité de tirer parti d’applications cloud permettant de mieux connaître les clients et d’améliorer leur expérience.
  2. Des services compétitifs et rapides
    En passant d’un modèle de construction à un modèle d’achat, les banques peuvent rivaliser avec des concurrents plus agiles et plus réactifs en se concentrant moins sur l’informatique et plus sur les clients. Grâce à des plates-formes cloud plus robustes et plus flexibles, elles peuvent accélérer les services de niche, par exemple la blockchain et la conteneurisation de logiciels.